Penser la Science administrative dans la post modernité

Depuis plus de quarante ans, Jacques Chevallier a inlassablement servi l’enseignement et la recherche, tant par sa production scientifique personnelle que par la direction de centres de recherche, la participation aux institutions universitaires et nationales, les expertises qu’il a données sans compter, et surtout en favorisant toujours l’entrée et la progression dans la carrière des jeunes dotés d’une vocation d’enseignant ou de chercheur. Les ouvrages majeurs qu’il a publiés témoignent de l’évolution de sa pensée, depuis le service public (Le service public, PUF, Coll. Que sais-je, 9e éd., 2012) jusqu’à l’État de droit (L’État de droit, Montchrestien, Coll. Clefs, 5e éd., 2010), depuis l’État et la Science administrative (L’État, Dalloz, Coll. Connaissance du droit, 2e éd., 2011 ; Science administrative, PUF, Coll. Thémis, 4e éd., 2007) jusqu’à l’État post-moderne (L’État post-moderne, LGDJ, Coll. Droit et société, 3e éd., 2008).

À l’occasion de son accession à la qualité de professeur émérite, ceux qui lui doivent tant pour avoir appris de lui, travaillé avec lui, débattu avec lui d’une vision de la Science administrative, du Droit, de la Science politique ont souhaité lui livrer un témoignage d’amitié et de reconnaissance en l’honneur de ce qu’il est et du modèle académique qu’il inspire

Pour parvenir à lui offrir un volume qui réunisse Amiens et Paris, le CURAPP et le CERSA, l’Université et le CNRS, la Science administrative qu’il a si fortement structurée et fait vivre, le Droit qu’il connaît si bien et la Science politique qui est si chère à son cœur, la thématique de l’ouvrage a été choisie à la fois comme monumentale et interdisciplinaire. Devant l’impossibilité de faire participer tous ceux qui ont un jour côtoyé Jacques Chevallier, cet ouvrage est seulement celui d’un cercle d’amitié et d’estime, de travail et parfois de combats partagés. Les contributions offertes par ceux qui ont, ou ont eu, un lien privilégié avec Jacques Chevallier, prolongent ou éclairent autrement certains aspects de l’œuvre scientifique du dédicataire, loin de toute préoccupation protocolaire ou institutionnelle. On y retrouve donc cette "réalité humaine" des Mélanges, plutôt conçus comme Liber Amicorum.

Le bon de souscription se trouve ici.